Il y a quelques années, j’étais chauffeur routier international. Je chargeais en Espagne des « Azulejos » (carreaux pour le sol ou crédences) pour les acheminer en France. Après avoir chargé quelques palettes dans la semi, l’un des affréteurs de la boîte où je travaillais, m’a demandé d'en charger encore d'autres.
Pour préciser : après chaque chargement, avant de faire le bordereau de transport, je passais sur la bascule d’usine pour vérifier le poids de mon ensemble roulant. Voyant que j’étais au maximum de poids permis par les lois, je refusais de charger l’autre chargement.
Il me fallut être ferme, comme il est dit dans La Parole en

Matthieu 5 : 37 :
« Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin. »

Mécontent de mon non catégorique, il me dit qu’il en réfèrerait à notre patron. Ce à quoi je lui ai répondu de faire comme bon lui semblait. J’étais responsable de mon chargement, de la sécurité des usagers de la route comme de la mienne, je ne reviendrais pas sur ma décision. Je repris la route en direction de la France sans avoir charger d’autres palettes.
De retour à mon entreprise de transport, en France, je savais bien que le patron allait me demander des explications concernant mon refus de charger. Mais je ne pensais pas qu’il aurait une attitude aussi violente. En lui exprimant ma décision, qu’il ne voulut pas comprendre, je dû reculer de deux pas pour éviter son poing (il a voulu me frapper). Après encore quelques paroles, je pus m’en aller. C’était le Week end, mes affaires mis dans ma voiture, je rentrais chez moi. Pendant le trajet, je priais le Seigneur en lui disant : « Si j’ai eu tort de refuser le chargement fais-le-moi savoir Seigneur. Mais si j’ai eu raison, et que l’attitude de mon patron à mon égard est injuste, je te prie de le bénir et de juger ! puisque dans ta parole il est écrit en

Romains 12 : 14 :
« Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. »

Ayant remis cela au Seigneur, je Le laissais faire. Le lundi, je repris mon camion pour aller décharger les palettes chez les différents destinataires, situé en Bretagne. Puis, ayant déjà mes ordres de route pour le rechargement en direction de l’Espagne, je fis ce qu’il fallait. La semaine se passa correctement.
En revenant le vendredi, je me rendis compte que Dieu avait répondu à ma prière. Je constatais cela en voyant mon patron avec une paralysie faciale , qui était pour moi sévère. Dieu avait constaté que j’avais eu raison de ne pas charger les palettes. Elles m’aurait fait dépasser le poids total autorisé en charge. Et la conduite de mon patron envers moi n’était pas juste.
En voyant mon patron comme cela, j’ai eu compassion de lui. Je priais en moi-même à Dieu de le guérir, en lui disant que je le remerciais pour toutes ces choses et que je savais qu’il était vivant et juste.
La semaine suivante, mon patron n’avait plus la paralysie faciale. Je rendis gloire à Dieu.
Ce témoignage me permet de vous dire que nous avons un Dieu vivant à l’écoute de ses enfants et qui les défends.

Amen